Le repas du bébé à chaque âge vous questionne ? Cet article est là pour vous accompagner pas à pas. Scol’Avenir fait le point sur le bon moment pour commencer la diversification, les signes qui montrent que bébé est prêt et surtout quoi lui donner (ou éviter).
De la naissance à 4 mois : le lait, et rien d’autre
Pendant les premiers mois de vie, le lait, maternel ou infantile, est l’aliment unique. Il couvre tous les besoins nutritionnels de votre bébé.
Le lait apporte les bonnes quantités de nutriments. Il protège contre certaines infections et contribue au bon développement. Donc, inutile (et déconseillé) de proposer autre chose avant 4 mois révolus. L’appareil digestif est encore immature.
Donc, avant 4 mois : lait (tétées ou biberons selon vos choix).
Entre 4 et 6 mois : le début de la diversification, en douceur
Les recommandations actuelles, comme celles de Santé publique France, indiquent qu’un passage aux premiers « vrais » aliments peut avoir lieu entre 4 mois révolus et 6 mois. On appelle cela la diversification alimentaire.
Mais attention, ce n’est pas une date fixe. C’est l’enfant lui-même qui va donner les meilleurs indices qu’il est prêt.
Quels sont les signes que bébé est prêt ?
- Il commence à bien tenir sa tête et à s’asseoir avec un soutien.
- Il montre un intérêt pour ce que vous mangez : il regarde vos assiettes, tente d’attraper vos cuillères, voudrait porter des objets à la bouche.
- Il ouvre la bouche si vous lui approchez une cuillère, sans rejeter systématiquement.
Si vous observez un ou plusieurs de ces signes, c’est peut-être le bon moment pour tester, tout doucement.
Que proposer en premier ?
Vous commencez simple : des purées très lisses de légumes ou des compotes de fruits bien cuits et bien lisses également, éventuellement des céréales infantiles. Allez-y en douceur : 2 à 4 cuillères à café, puis progressivement plus selon son appétit. L’idée est d’introduire un goût à la fois, pour que bébé découvre tranquillement et que vous détectiez d’éventuelles intolérances, voire allergies.
Nul besoin à ce stade de vous lancer dans des mélanges compliqués. Faites simple pour lui laisser le temps de découvrir de nouveaux goûts.
Et surtout, continuer le lait. Même après le début de la diversification, le lait reste une source majeure d’alimentation pendant plusieurs mois encore.
Vers 6 mois : deuxième repas solide, textures plus variées
Quand bébé approche les 6 mois, ses besoins grandissent. Le lait seul ne suffit souvent plus. C’est le bon moment pour ajouter un 2ᵉ repas solide par jour, tout en conservant les biberons ou tétées. Au-delà de l’aspect nutritionnel, ces moments apportent la douceur et le repos dont l’enfant a besoin.
Que peut-on donner à 6 mois ?
- Toujours des légumes ou fruits cuits en purée lisse, éventuellement des purées un peu plus épaisses.
- Vous pouvez commencer à introduire des sources de protéines (viande, poisson, œuf), en très petites quantités, en général pour le déjeuner.
- On ajoute un peu de matière grasse adaptée (huile végétale, matière grasse douce), importante pour le cerveau et la croissance.
Texture toujours lisse, mais on peut un peu réduire l’eau pour épaissir et préparer bébé à la mastication.
Entre 8 et 12 mois : vers 3 repas et des textures plus riches
Après plusieurs semaines de diversification, bébé prend de l’assurance. Selon les besoins et l’appétit, 3 repas solides par jour peuvent devenir la norme, sans oublier un ou deux petits biberons ou tétées.
À quoi cela peut concrètement ressembler ?
- Des repas variés : légumes, fruits, céréales/féculents (riz, pâtes, pain mou), légumineuses, protéines (viande, poisson, œuf éventuellement), produits laitiers adaptés.
- Les textures évoluent : de purées lisses à purées moulinées à petits morceaux tendres à morceaux mous. Cette introduction progressive des textures aide à développer la mastication.
- Vous pouvez progressivement laisser bébé découvrir certains aliments par lui-même (sous surveillance, bien sûr). Cela favorisera l’autonomie et la curiosité.
Donc, quand commencer les 3 repas pour bébé ? Souvent vers 8 à 10 mois, selon l’enfant et ses besoins.
Cette période est idéale pour que votre enfant s’amuse en mangeant. Il est de plus en plus dans l’interaction et a besoin de temps ludique pour bien grandir et développer ses capacités cognitives et physiques.
À partir de 12 mois : un repas « d’enfant »
Vers 1 an, l’alimentation de bébé tend à ressembler de plus en plus à celle des adultes, mais en miniature. On entre progressivement dans l’alimentation familiale.
- Vous pouvez alterner un lait de croissance ou un lait « normal », selon les recommandations pédiatriques.
- Les repas sont répartis sur la journée : petit-déjeuner, déjeuner, goûter, dîner, avec des portions adaptées.
- Bébé commence à manger « comme un grand » : morceaux, textures de plus en plus proches de la cuisine familiale, début de l’autonomie (cuillère, doigts, etc.).
L’objectif est qu’il découvre les goûts, les textures et surtout qu’il prenne plaisir à manger tout en conservant un bon équilibre nutritionnel.
Quels aliments éviter, ou retarder, avant 1 an et avant 3 ans
Avant 1 an
Éviter les aliments trop riches en sel ou en sucre, ainsi que les préparations industrielles très transformées (jus de fruits sucrés, charcuterie, produits trop épicés…).
Certains interdits pendant les premières années, ou à introduire avec prudence
Selon les recommandations récentes, on peut introduire les allergènes (œuf, poisson, fruits de mer, fruits secs, etc.) dès le début de la diversification, c’est-à-dire entre 4 et 6 mois, même si l’enfant est « à risque ». Mais attention : cela ne signifie pas qu’on doit tout donner d’un coup. Il faut introduire un aliment à la fois, en surveillant bien les réactions.
En revanche, des aliments dangereux pour la mastication ou l’étouffement, comme les fruits secs entiers, les graines, les popcorns, les morceaux durs, sont à éviter, surtout avant que bébé mastique correctement, en général avant 3 ans. De même : viande, poisson, œufs crus ou insuffisamment cuits, produits au lait cru, charcuterie sont à éviter tant que le système digestif et immunitaire de l’enfant reste fragile.
Faites confiance au rythme de votre bébé et au vôtre
Chaque bébé est unique. Ce qui compte le plus, c’est d’être attentif aux signes de votre enfant, de l’accompagner en douceur, sans le forcer. Il n’existe pas un calendrier très précis à suivre, mais une écoute bienveillante des besoins de bébé.
L’important est que les repas restent un moment de partage, de découverte, de plaisir, un moment doux pour vous comme pour lui.
Chez Scol’Avenir, nos nounous à domicile sont formées à l’alimentation du bébé. Elles savent ce qui est recommandé et ce qui est à éviter pour fournir à votre enfant les besoins nutritionnels nécessaires et lui faire passer un moment de plaisir gustatif.
Besoin d’une garde ponctuelle ou régulière ? Scol’Avenir répond présent !
Sources de l’article :
